Global Imbalances — An assessment
by Raghuram G. Rajan
Economic Counsellor and Director of the IMF's Research Department
Tuesday, October 25, 2005
Où l’on voit que :
• en 2005, la zone Euro contribuera... 5% de la croissance mondiale (Chart 1) ;
• pour financer le déficit de sa balance des paiements courants, l'Amérique doit absorber 70% des flux de capitaux internationaux ;
• sur les dix dernières années, il valait bien mieux placer ses euros aux Etats-Unis (et surtout pas dans les pays émergents) ; ce n'est pas un scoop, mais les différences de rendements sont spectaculaires (Chart 7) ;
• les entrées de capitaux aux Etats-Unis ne sont qu'à un tiers d'origine publique (Chart 9), ce qui suggère que le retrait des investisseurs privés, plus volatiles, est plus à craindre---en l'absence de tensions internationales majeures ;
• les achats de bons du Trésor américains "longs" par des étrangers représentent aujourd'hui la bagatelle de 4% du PIB américain (Chart 10)... c'est-à-dire que les étrangers financent quasiment tout le déficit budgétaire américain.
En complément, on pourra lire les propos de Ben Bernanke, membre du Board of Governors de la Fed, sur la théorie du "global saving glut". Il explique que le déficit américain ne ne résulte pas d'un endettement excessif des ménages et de l'Etat, mais d'un afflux de capitaux provoqué par un ralentissement de l'investissement dans les pays à forte croissance, l'épargne qui en résulte allant préférentiellement s'investir aux Etats-Unis.
03 janvier 2006
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire